Si je vous parle de ce jeu aujourd’hui, c’est qu’une suite est prévue pour cette année (Arkham City), mais surtout que l’on peut le trouver à vraiment pas cher sur le net! Genre pour moins de 30€.
Batman Arkham Asylum commence par le retour du Joker à la case prison, l’asile d’Arkham. Par Batman lui-même évidemment. Il fait nuit. Il pleut. La nuit va être longue.
Dès son arrivée, le Joker trouve le moyen de se défaire de ses liens, et s’échappe, laissant Batman aux mains de ses sbires. Il prend alors le contrôle totale de l’île (car l’asile est une île) et va s’amuser à perdre Batman dans les méandres des ses propres démons.
La mauvaise idée est quand même d’amener le Joker dans l’asile qui regorge des tous les super méchants que Batman s’est entêté à enfermer. Résultat, il va falloir donner des poings mais surtout du cerveau pour s’en sortir.
Tout est incroyable dans ce jeu.
Première chose qui claque, les graphismes. Ils sont éblouissants, propres, détaillés. Les jeux de lumières sont fabuleux et jouer avec les ombres pour se cacher est un bonheur. Les couleurs explosent l’écran, les méchants nous pètent à la gueule à chacune de leurs apparitions. Çà envoie du boudin sévère. Le costume de Batman est magnifique (les muscles apparents…) et il se dégrade au fur et à mesure de la longue nuit de souffrance de notre héros (déchirures, brûlures, etc.). On verra même sa barbe pousser…
Ensuite, la deuxième chose qui attaque c’est le son. Et plus particulièrement les voix. C’est simple vous pouvez faire le jeu en français, et pour que j’écrive cela ce n’est pas un mince exploit! Rien que d’entendre la voix du Joker, la même que celle du Doc dans Retour vers le futur!, est une joie de chaque seconde! Les musiques sont excellentes et l’ambiance générale est vraiment pesante, les bruitages sont très subtils.
Enfin le gameplay. Et là c’est l’orgasme. Batman AA est un mélange de beat them all, d’infiltration, de recherche et d’aventure. On ne s’ennuie pas une seconde c’est juste prodigieux. Les scènes s’enchaînent à un rythme fou, et l’histoire nous prend vraiment aux tripes. Il faut dire que le jeu est quand même violent, même en respectant le fait que Batman ne tue pas. L’île nous laisse libre de tout mouvement, on peut se balader partout. Bien sûr, il s’agit d’abord de découvrir les lieux dans l’ordre de l’histoire pour ensuite s’y promener comme bon nous semble, mais aussi par les améliorations du héros qui nous permettront de découvrir des lieux premièrement inaccessibles. Le système de combat est vraiment excellent, les coups s’enchaînent très vite et très facilement, on s’amuse à trouver des combos infernaux, et les finishes moves au ralenti en jettent un max! (sans spoiler, n’oubliez pas de tabasser les gardiens à l’entrée du dernier lieu avant de retrouver le Joker, un extraordinaire combat de plus de 100 combos non-stop vous attend!). De nombreuses scènes se déroulent dans la discrétion, c’est à dire qu’il faut absolument se la jouer Snake pour éliminer les gardiens un par un sans se faire repérer. Et c’est juste jouissif, voire Batman se pendre par les pieds et descendre pour étrangler… Argh c’est trop bon!
Les combats contres les boss sont tous exaltants. Celui qui m’a le plus marqué est la poursuite de l’Épouvantail, qui se déroule en plusieurs phases. Mais entre deux poursuites, Batman se retrouve hanter par son passé. Et on avance sans vraiment savoir pourquoi dans un long couloir (celui par lequel on est arrivé auparavant) pour le voir se transformer avec une incroyable finesse et subtilité en une rue… Je ne dévoilerai pas la suite, mais jamais je n’ai été si crispé et la bouche béa d’admiration devant une telle mise en scène / mise en abîme. C’est prodigieux. La métamorphose en temps réel du décor d’une bibilothèque en une rue sombre est délabrée est pour ma part une prouesse technique.
Les combats contre Killer Croc ou Poison Ivy (mon personnage préféré!) sont très intense pour leur part, beaucoup d’action!
Le plus incroyable reste encore la quantité énorme de décors par lesquels Batman va se perdre. On pase d’une clinique psychatrique à une bibiothèque, en passant par les égouts, la Batcave (!!!) ou encore une forêt empoisonnée. L’île en elle-même est assez vaste, et on s’amuse à voler et s’accrocher un peu partout pour y dénicher (et surtout déchiffrer) les très nombreuses énigmes de l’homme Mystère.
La durée du jeu est très conséquente, surtout si vous voulez tout savoir des secrets de l’île. Bref, vous m’aurez compris, ne passez surtout pas à côté de ce grand jeu de super héros. Je dirais même de ce grand jeu tout court. Il fait parti des indispensables de cette génération de console!
Donc je valide au chef d’oeuvre.
MaT-SaMa